Partir, pour quoi faire ?

Au début de l’année 2014, nous avons décidé de partir.

Nous avons pris la décision un peu sur un coup de tête, un peu comme un défi, avec sans doute un petit coup de trop dans le nez. Cap ou pas cap de faire le tour du monde ?

Cap.

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A l’aéroport Charles de Gaulle, le 11 septembre 2014

Soit. Mais pour en faire quoi ?

Inenvisageable de nous faire dorer la pilule pendant un an sur les plages de Thaïlande ou de Miami. Il nous faut un projet pour structurer ce long voyage, pour lui donner du sens.

Nous sommes sûrs d’une chose : nous aimons l’humain. Nous placerons donc la rencontre au coeur de notre voyage.

À notre arc, une corde : nous savons tous les deux raconter des histoires. Antoine à la caméra, Charlotte à la plume.

L’idée s’impose donc naturellement : pendant ce tour du monde, nous irons à la rencontre de ceux qui ont le plus besoin qu’on raconte leurs histoires, aux quatre coins de la planète.

Dans les bidonvilles de Phnom Penh
Dans les bidonvilles de Phnom Penh

Mais il nous faut partenaire, un socle, une base solide, déjà implantée dans le monde, et en relation avec les populations locales. Ce sera La Chaine de l’Espoir. Une association humanitaire, petite sœur de Médecins du Monde, fondée en 1994 par un groupe de cardiologues. Depuis 20 ans, elle œuvre pour l’enfance à travers ses hôpitaux et ses écoles, et agit aujourd’hui dans plus de 30 pays dans le monde.

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La problématique est de fait définie : nous nous intéresserons à l’enfance, à ses besoins et à ses souffrances.

Nous élaborons notre itinéraire, entre l’Asie et l’Amérique Latine, et convenons de rendre visite à trois de leurs antennes locales pour en tirer des reportages : en Inde, en Thaïlande et au Cambodge.

Mais nous décidons d’aller plus loin et de dédier notre voyage aux enfants malades. Dans notre esprit, germe l’idée d’une chaîne de solidarité.

Dans chacun des 9 autres pays dans lesquels nous nous rendrons, nous nous mettrons en contact avec une association, une école ou un orphelinat. Et demanderons aux enfants de créer avec nous, des messages de solidarité à destination des petits malades de La Chaîne de l’Espoir.

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A Shanghai, les dessins des enfants de l’école Wen He sont le premier maillon de notre chaîne de solidarité.

Nous en profiterons, au passage, pour réaliser un court reportage-vidéo mettant en lumière le beau travail des associations sur place.

A ce jour, nous avons déjà travaillé avec Room13, Helpless Children Mother Center, TAABAR, Pour un Sourire d’Enfant, Fundacion Cruzada Patagonica, Arca do Saber, Enfance & Partage, et bien d’autres.

Antoine, en plein tournage avec les enfants de TAABAR en Inde
Antoine, en plein tournage, avec les enfants de TAABAR en Inde

Dans ce blog, nous relatons – en vidéos et à l’écrit – chacune de nos rencontres avec les enfants.

Mais nous vous proposons également un regard différent sur les pays, une réalité dont les touristes sont la plupart du temps coupés. Par exemple, la condition des femmes en Inde, la maltraitance des enfants dans les campagnes thaïlandaises ou encore la discrimination des derniers peuples amérindiens en Patagonie.

Bonne visite!

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Et pour comprendre notre projet en quelques secondes, jetez un oeil à cette vidéo!

Antoine & Charlotte.